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D2 - L’OM au Puy : gagner et espérer
Par Philippe Serve
Dimanche 17 mai, l’Olympique de Marseille féminin se déplace au Puy pour l’avant-dernier match du championnat. Toujours à trois points du leader Nîmes, la victoire est impérative, en espérant un faux pas des Crocodiles chez elles devant Monteux.
Au match aller (7 décembre), les Olympiennes étaient passées très près de la défaite devant une excellente formation du Puy 43 Auvergne, Pauline Cousin égalisant dans le temps additionnel (90’ + 4) suite à une faute de main de la gardienne. Nous avions titré notre article compte-rendu « Les filles aux allumettes ». Le Puy suivait l’OM au classement, et cinq mois plus tard les positions sont identiques : Nîmes devant (67 pts), l’OM derrière à 3 pts (64), puis Le Puy (60). Mais cette fois nous sommes en bout de marathon, la ligne d’arrivée se profile, nous la passerons la semaine prochaine, le 24 mai, avec une ultime rencontre à domicile face à Toulouse.
La capitaine Léa Rubio mènera à nouveau ses troupes, comme au match aller.
Les deux conditions
L’OM ne montera en D1 que s’il termine premier de son groupe. Deux conditions sont à remplir. Qu’une seule vienne à manquer, et l’équipe repartira pour une seconde saison en D2. La première condition ne tient qu’aux Olympiennes elles-mêmes : les deux matchs à jouer doivent rimer avec victoires. Aller s’imposer au Puy, puis devant Toulouse. Impératif. Mais, on le sait, la deuxième condition échappe aux filles de Christophe Parra : Nîmes doit lâcher dans le même temps un minimum de 3 pts sur ses deux rencontres restantes. Soit devant Monteux demain dans un derby toujours chaud et âprement disputé, soit le dernier jour à Nivolas-Vermelle, premier non relégable. Deux matchs nuls pourraient également faire l’affaire des Marseillaises. Lors de la 16e journée, Nîmes avait su l’emporter au Puy sur un large score (3-0). Les Olympiennes ont les moyens de leurs ambitions. Une victoire par un petit but d’écart suffirait, ce sont les points qu’il faut engranger.
Ne rien regretter
La logique envoie déjà Nîmes en D1. Mais football et logique ne coïncident pas toujours, même en football féminin où les grosses surprises sont plus rares que chez les hommes. Alors, on ne sait jamais ce qui peut se produire. Les Olympiennes doivent s’en convaincre et remporter leurs deux matchs sans se poser de questions. D’abord, au cas où… Pour ne rien regretter si Nîmes craquait. Ensuite, car il est important si la réussite finale n’était pas au bout de conserver une 2e place occupée quasiment toute la saison et qui, de toute manière, pourra faire la fierté du groupe. Démontrer sa supériorité au Puy et à Toulouse. Demeurer quoiqu’il arrive l’équipe qui aura été le moins souvent battue dans ce championnat (2 défaites, contre 3 pour Nîmes).
On comptera une fois de plus sur Caroline Pizzala pour montrer l'exemple.
Pour ce dernier déplacement de la saison, Christophe Parra sera privé de Charline Marcilly qui s'est mariée pas plus tard qu’hier et à qui nous présentons nos meilleurs vœux de bonheur, ainsi qu’à son conjoint ! Cécilia Vignal est également absente.
Gardiennes : Marine Fernandez et Anaïs Hatchi.
Défenseures : Amandine Blanc, Anaïs M’Bassidjé, Tess Laplacette, Lugdivine Montagna, Émilie Pelloux, Camille Perrin.
Milieux : Madeleine Anigo, Hadia Ben Abdelghani, Élodie Debreuil, Caroline Pizzala, Léa Rubio.
Attaquantes : Pauline Cousin, Alicia Pourquiès, Éloïse Vallet.
P.S.
Photos : om.net, olympiennesetmarseillaises.com
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